Améliorer la prévention, la détection et le traitement de l’hémorragie post-partum (HPP) – définie comme une perte de sang de 500 ml ou plus dans les 24 heures suivant un accouchement vaginal, ou de 1000 XNUMX ml après une césarienne – peut sauver des vies. Ces seuils sont testés pour garantir qu’ils produiront les meilleurs résultats pour la santé des femmes. Même lorsque les femmes survivent à l’HPP, celle-ci peut laisser des séquelles durables, notamment une anémie sévère, une insuffisance rénale, une infertilité et une interférence avec l’allaitement. Nous savons également que l’HPP peut affecter la santé mentale des mères. 

Ces dernières années, la Feuille de route mondiale de lutte contre l’HPP, associée à de nouvelles données probantes, a permis de recentrer l’attention sur l’HPP. Les données les plus récentes indiquent des approches prometteuses, notamment la détection précoce de l’HPP chez toutes les femmes à l’aide d’un appareil de mesure des pertes sanguines, suivie d’une approche groupée du traitement qui regroupe les interventions thérapeutiques pour gagner du temps. Une meilleure compréhension des facteurs contribuant aux résultats de l’HPP, un investissement accru dans la collecte de données pour suivre les indicateurs clés et l’évaluation des quasi-accidents sont également essentiels pour améliorer la qualité des soins pour toutes les femmes afin qu’elles et leurs nouveau-nés aient les meilleures chances de survivre à l’accouchement et de s’épanouir dans les années qui suivent.