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Mars 2022
L'OMS recommande l'utilisation précoce d'acide tranexamique (TXA) par voie intraveineuse dans les 3 heures suivant la naissance, en plus des soins standard pour les femmes atteintes d'HPP. L'OMS alerte désormais les professionnels de la santé sur le risque d'erreurs d'administration pouvant survenir lors de l'injection d'acide tranexamique (TXA) (le TXA a été confondu avec la rachianesthésie obstétricale utilisée pour les accouchements par césarienne, entraînant une administration intrathécale par inadvertance).
Le TXA est un médicament qui sauve des vies, mais ce risque clinique potentiel doit être pris en compte et traité. Revoir les pratiques existantes de manipulation des médicaments en salle d'opération pour réduire ce risque, c'est-à-dire stocker le TXA loin du chariot à médicaments anesthésiques et de préférence à l'extérieur du bloc opératoire.
Faits marquants
- Le TXA intrathécal est une neurotoxine puissante, avec des convulsions réfractaires et une mortalité de 50 %.
- Le TXA doit être administré à une dose fixe de 1 g dans 10 ml (100 mg/ml) IV à raison de 1 ml par minute, avec une deuxième dose de 1 g IV si le saignement persiste après 30 minutes.
- La présentation de certains anesthésiques locaux est similaire à celle du TXA (ampoule transparente contenant une solution transparente), qui peut être administré par erreur à la place de l'anesthésique intrathécal prévu, entraînant des effets indésirables graves.
- Des obstétriciens de plusieurs pays ont signalé une administration intrathécale accidentelle de TXA et des lésions neurologiques graves associées.