Bilan de la recherche sur la santé maternelle et néonatale – octobre 2024
Résumé
Lisez notre résumé d'octobre 2024 de cinq publications récentes cruciales pour la santé maternelle et néonatale. Les publications de ce mois comprennent les dernières recherches publiées et nos analyses sur : la vulnérabilité des enfants et des bébés aux impacts du changement climatique sur la santé, y compris une revue systématique qui a révélé qu'ils supportent 88 % de la charge sanitaire ; les menaces importantes que représentent le changement climatique et la pollution de l'air pour la santé maternelle et néonatale ; et le besoin urgent de stratégies globales pour répondre à ces problèmes dans les pays à revenu faible et intermédiaire.
1.
Comment le changement climatique dégrade la santé des enfants : revue systématique et méta-analyse
Une étude récente a révélé que les enfants et les bébés sont les plus vulnérables aux effets du changement climatique sur la santé. L’étude a révélé que les effets les plus marqués étaient les températures extrêmes qui augmentaient les naissances prématurées (60 % en moyenne), et que les enfants et les bébés étaient les plus touchés par le changement climatique, supportant 88 % de la charge sanitaire créée par le changement climatique. Les chercheurs ont également constaté que les pays à revenu faible et intermédiaire, en particulier en Afrique et en Asie, supportaient la plus grande charge de problèmes de santé liés au changement climatique. Les auteurs appellent à davantage de mesures pour protéger les enfants et les bébés des effets du changement climatique et pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. (10 avril 2024)
2.
Décès néonatals liés à la température attribuables au changement climatique dans 29 pays à revenu faible et intermédiaire
Une étude menée dans 29 pays à revenu faible ou intermédiaire révèle l’impact alarmant du changement climatique sur la mortalité néonatale. À partir des données des Enquêtes démographiques et de santé (EDS) portant sur 40,073 2001 naissances entre 2019 et 4.3, l’étude a révélé que 32 % des décès néonatals étaient liés à des températures non optimales. Le changement climatique était responsable de 30 % des décès néonatals liés à la chaleur, tandis qu’il réduisait de 29 % les décès liés au froid. Les pertes les plus importantes liées au climat ont été observées en Afrique subsaharienne, où l’augmentation de la chaleur constituait une grave menace pour les nouveau-nés. L’étude souligne le besoin urgent de mesures d’atténuation et d’adaptation ambitieuses pour protéger la santé néonatale alors que les températures mondiales continuent d’augmenter. (2024 juin XNUMX)
3.
Changement climatique, pollution de l'air et santé maternelle et néonatale : aperçu des examens des résultats en matière de santé
Une étude récente souligne la menace importante que représentent le changement climatique et la pollution de l’air pour la santé maternelle et néonatale. L’examen complet de 79 études révèle une association cohérente entre l’exposition à la chaleur et à la pollution de l’air et les issues défavorables de la grossesse, en particulier les naissances prématurées. Les résultats soulignent que les femmes enceintes et les nouveau-nés sont particulièrement vulnérables à ces dangers environnementaux, la plupart des études examinées publiées après 2015 se concentrant sur la pollution de l’air extérieur, la chaleur et les catastrophes dues aux inondations et aux tempêtes. Malgré des preuves limitées sur les impacts de la sécurité alimentaire et hydrique liée au climat et l’absence d’études sur les maladies infectieuses sensibles au climat, l’étude souligne le besoin urgent de politiques et d’actions climatiques ciblées pour atténuer ces risques et protéger la santé maternelle et néonatale. (24 mai 2024)
4.
Impact du changement climatique sur la santé maternelle : analyse des lacunes en matière de données probantes
Une étude récente propose un examen critique des recherches existantes sur la manière dont le changement climatique affecte la santé maternelle. L’analyse intègre les résultats de 133 études, mettant en évidence des lacunes importantes dans la littérature, en particulier dans des régions comme l’Afrique et les Caraïbes. L’étude souligne que la chaleur extrême est un facteur important qui a un impact négatif sur le bien-être maternel, entraînant des complications telles que les naissances prématurées et la mortalité maternelle. Cependant, elle souligne également la nécessité de mener davantage de recherches sur d’autres facteurs liés au climat comme la sécheresse, la malnutrition et l’insécurité alimentaire. La carte des lacunes en matière de données probantes appelle à une collaboration mondiale et à des interventions ciblées pour remédier à ces disparités et éclairer les politiques adaptées au climat, soulignant le besoin urgent de stratégies globales pour protéger la santé maternelle face au changement climatique. (19 août 2024)
5.
Collection spéciale : Données probantes issues de la recherche sur la mise en œuvre pour la prévention et le traitement de l'hémorragie post-partum dans les pays à revenu faible et intermédiaire à forte charge de morbidité
Une récente collection spéciale présente des résultats cruciaux sur la prévention et le traitement de l’hémorragie du post-partum (HPP) dans les milieux à ressources limitées. Cette recherche approfondie, menée dans neuf pays à revenu faible et intermédiaire, met en évidence l’efficacité de l’introduction de la carbétocine thermostable et de l’acide tranexamique comme interventions clés. Les études démontrent que ces médicaments sont non seulement réalisables et acceptables pour une utilisation par les prestataires de soins de santé, mais qu’ils réduisent également considérablement l’incidence de l’HPP, l’une des principales causes de mortalité maternelle. La collection souligne l’importance d’intégrer ces interventions dans les soins de santé maternelle de routine pour améliorer les résultats et sauver des vies dans les milieux à forte charge. Les résultats plaident en faveur de changements de politique et d’investissements accrus dans la santé maternelle pour garantir que ces traitements salvateurs soient largement accessibles. (23 septembre 2024)